Départ pour personne âgée qui se plaint de nausées, vomissements et diarrhées.

Curieux comme motif d’appel. Je me dis que la personne doit être très fortement déshydratée, très faible et a peut être tenu des propos incohérents. Ce qui a du déclencher notre ambulance.

Après 5 minutes de trajet, nous voilà devant la maison de la victime. Le portail est fermé, les volets aussi. Personne ne nous répond, malgré les coups incessants du chef d’agrès sur la sonnette. Mes coéquipiers enjambent le portail avec une telle facilité et aisance. Je décide de leur emboîter le pas avec la même technique. Le résultat n’est pas à la hauteur puisque ma ranger se prend dans le motif du portail lors de l’atterrissage. Je rattrape ni vu ni connu mes deux équipiers qui ont déjà essayé d’ouvrir la porte d’entrée de la maison et vérifier si l’un des volets était entrouvert.

Nous continuons de signaler notre présence en appelant à haute voix la victime pendant que le chef d’agrès se fait confirmer par radio que nous sommes bien à l’adresse exacte. Aux dernières nouvelles, la victime ne se sentait pas bien du tout et aurait manifesté des signes de malaise.




L’horloge tourne et les voisins n’ont pas la clef. Le chef d’agrès marmonne en parlant de véhicule de protection pour ouvrir la porte mais cela ferait perdre encore du temps.

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Je lève les yeux et aperçoit une petite fenêtre ouverte au premier étage sur le balcon dans un recoin. Prenant cette fois-ci les devants, j’utilise une table de jardin que je déplace sous le balcon. J’y rajoute une chaise en fer forgé et je montre à mes coéquipiers ma construction.

Ne sachant si le tout va s’écrouler sous mon poids, je monte quand même. Grace à une impulsion, la balustrade est à portée, je me hisse et bascule sur la terrasse du premier étage. Je me signale à haute voix et j’entends une petite voix appelant à l’aide. La victime est localisée mais dans quel état? Mon chef d’agrès m’indique de vérifier l’état de la victime puis de descendre leur ouvrir la porte.

Je m’avance le long de la terrasse jusqu’à la baie vitrée entrouverte. Au moment de passer la porte, une odeur acide et aigrelette m’envahit et me fait ralentir.. Prenant mon courage (ou mon nez) à deux mains, j’atteins la chambre de la victime guidé par l’odeur qui s’amplifie.

Je découvre une personne âgée, seule et très affaiblie qui gît dans son lit recouvert d’excréments. Elle n’a pas l’air blessée mais nécessite un bilan. Je descends ouvrir à l’équipe inquiète qui patiente devant la porte.

Je leur ouvre, « Tu sens bizarre dis-donc ».

inter n°2: Premières odeurs
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